Présentation du Studio.
Qui se cache derrière le studio?
Marguerite Krawczyk
Depuis quand le studio existe?
J'ai crée COCOTKA en 2016
Racontes-nous ton parcours.
Je suis diplômée d'un BTS de stylisme de mode (École de Condé, Lyon) puis j’ai complété avec une formation de modéliste à Supdemod.
Après avoir occupé des postes de stylistes au sein d’entreprises variées, je découvre au fil de mon expérience ma sensibilité pour la mode enfant, pour l'illustration et le dessin textile.
Je décide de me mettre à mon compte et de créer COCOTKA afin d'assouvir ma créativité et d'avoir la possibilité de travailler dans des domaines très variés.
J'ai présenté ma 1ère collection de motifs à Première Vision en septembre 2019.
Aujourd’hui mes clients viennent du monde de la déco, de la mode, de l'édition, du packaging etc...
Décris-nous ton style.
Poétique et épuré. J’aime les espaces vides, le blanc, la délicatesse de l’aquarelle, les associations insolites de couleurs et de la finesse d'un trait.
Quelles sont tes inspirations/influences principales?
Un détail, une couleur, un lieu.
J’ai besoin de créer en musique. Ma playlist peut résolument influencer ma créativité.
Il m'est indispensable de faire des expos de peintures et de photos régulièrement. J'emprunte aussi beaucoup de livres à la bibliothèque: les livres d'enfants ou de botanique sont une grande source d'inspiration.
Le lieu qui t’inspire le plus?
Je n'ai pas de lieu fétiche, j'aime la surprise et être inspirée dans des lieux inattendus.
Récemment j'ai découvert le musée La Piscine à Roubaix, une découverte inoubliable.
Qu’est-ce qui a déclenché ta passion pour les imprimés?
Dans le cadre de mon travaille de styliste, je me rendais souvent à Première Vision. J'aimais surtout la partie DESIGN du salon. J'étais fascinés par la qualité et la diversité des designers textiles.
Ton premier souvenir imprimé.
Les imprimés du linge de lit de mon enfance. J'utilise toujours ces parures aujourd'hui pour mes enfants.
Décris ton processus de création.
C'est assez instinctif. Parfois, c'est une idée précise qui surgit et je dois la dessiner tout de suite. Parfois c'est plus étudié avec moodboard, croquis et gammes couleur.
Lorsque j'ai une demande précise d'un client, je fais beaucoup de recherches en amont avant de me lancer dans la créa.
Aujourd'hui je dessine beaucoup sur l'IpadPro...c'est une révélation bien qu'il me soit difficile de me passer de mes crayons.
Je continue de dessiner aussi sur papier avec crayons, feutres, gouaches et aquarelles.
Puis je travaille mes dessins sur l'ordinateur et crée mon motif sur Illustrator ou Photoshop.
Quel est ton médium préféré? Et pourquoi?
J'aime beaucoup le critérium très fin de chez Muji pour commencer mes croquis.
Quelle musique écoutes-tu en travaillant?
Cela dépend du projet mais la musique est omniprésente. Ma playlist peut être française ou anglo-saxonne. J'écoute aussi des podcast pour varier.
Quelle est la partie que tu préfères dans ton métier?
Tout! sauf la comptabilité :)
Pour quel type de produits ou secteurs travailles-tu?
Je travaille pour la mode, la papeterie, la maison, le packaging.
Sur quoi travailles-tu en ce moment?
J'alimente ma collection de motifs pour mes prochains rdv et je finalise des illustrations pour une marque de peluches.
Quels sont les salons sur lesquels tu exposes?
J'expose à Première Vision Paris et je compte exposer à Playtime Paris.
Quel est ton meilleur souvenir de salon?
La première vente est réconfortante et excitante mais j'apprécie surtout l'ambiance bienveillante du Salon PV. Je fais de belles rencontres chaque saison.
Que souhaites-tu accomplir dans le futur?
J'aimerais participer à d'autres salons et développer une collection de motifs pour papier peint.
Le plus gros challenge que tu as relevé en tant que designer?
Travailler sur beaucoup de projets en même temps tout en respectant les délais !
c'est stressant mais heureusement ce sont des conditions qui me permettent d'être productive et efficace.
Quels conseils voudrais-tu donner aux nouveaux designers qui se lancent?
Savoir écouter son client et avoir du recul sur son travail est indispensable.