Présentation du Studio.

Qui se cache derrière COQUELICOT BLOSSOM?

Amélie Bois

Depuis quand le studio existe?

2017

Combien êtes-vous de designers?

1

Travailles-tu avec des stagiaires?

De temps en temps, lorsqu’une candidature est intéressante ou que la période s’y prête.

Racontes-nous ton parcours.

Après une classe prépa aux grandes écoles d’arts, j’ai étudier le design textile pendant 3 ans à l’école du Quai à Mulhouse (devenue aujourd’hui la HEAR, Haute Ecole des Arts du Rhin), puis encore une année post-diplôme à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles, toujours en design textile.

J’ai ensuite travaillé en tant que styliste/infographiste dans une entreprise de linge de maison, puis en tant que styliste/designer textile, dans deux enseignes de mode enfants différentes avant de créer le studio Coquelicot Blossom en janvier 2017.

Décris-nous ton style.

Je dirais à la fois doux et coloré. 

Quelles sont tes inspirations/influences principales?

Je pense que je ne saurais même pas dire ce qui m’inspire exactement : un petit détail dans la rue, une photo chouette dans un magazine, l’étiquette du pot de confiture acheté sur le marché.. je m’inspire de rien !

Le lieu qui t’inspire le plus?

J’aime bien m’inspirer de mes derniers voyages : un petit motif lavande quand je reviens du sud, ou un petit motif lama quand je reviens d’Equateur.

Qu’est-ce qui a déclenché ta passion pour les imprimés?

La recherche des gammes de couleurs, la création des raccords.. je suis tombée amoureuse des imprimés dès que j’ai appris à en faire (alors que j’étais rentrée dans un cursus textile pour étudier la matière plutôt que l’imprimé).

Puis quand j’étais en stage de fin d’étude, Soizic Gilbert (Cosmis Zoo) est venue présenter sa collection au bureau de style, et j’ai su à ce moment-là que c’était vraiment ce métier que je voulais faire. 

Ton premier souvenir imprimé.

Une petite jupe avec imprimé provençal bleu lavande.

Décris ton processus de création.

S’il s’agit d’une commande, je commence généralement par passer beaucoup de temps à faire de la pige pour voir vers quelle direction et traité je veux aller pour répondre à la demande du client.

Après tout dépend de ce qui m’a inspiré, si je suis partie d’une gamme de couleur, je vais faire des croquis, des essais de traités et de textures.. Si je suis partie d’un croquis, je peux passer des heures à chercher la bonne gamme de couleurs !

Et évidemment après tout ça, vient la création du raccord, un peu de manuel et un peu d’informatique.

Quel est ton médium préféré? Et pourquoi?

J’aime beaucoup la gouache parce que ça me détend. Après c’est moins poétique mais je dessine beaucoup via Procreate sur l’iPad Pro. 

Quelle musique écoutes-tu en travaillant?

Tout dépend de mon humeur, mais j’ai un petit faible pour les tubes (douteux) des années 90 et 2000. J’écoute aussi de l’électro quand j’ai besoin de me concentrer, Worakls, Lost Frequencies..

Et de temps en temps des Podcast pour changer.

Quelle est la partie que tu préfères dans ton métier?

J’aime bien chercher la coloration idéale.

Pour quel type de produits ou secteurs travailles-tu?

Je travaille pour le secteur de la mode, de l’ameublement et de la papèterie.

Sur quoi travailles-tu en ce moment?

La prochaine collection automne/hiver, en parallèle d’une commande pour du linge de nuit.

Quels sont les salons sur lesquels tu exposes?

Première Vision Paris, Heimtextil et Playtime.

Quel est ton meilleur souvenir de salon?

Au-delà de très belles ventes qui sont toujours agréables, j’aime à chaque salon retrouver ou découvrir des designers que je suis, ou que je ne retrouve qu’à cette occasion-là. J’aime le côté « social » d’un salon.

Que souhaites-tu accomplir dans le futur?

Développer toujours plus la collection et aller vers des secteurs pour lesquels je ne travaille pas encore.

Le plus gros challenge que tu as relevé en tant que designer?

Travailler pour une commande tout en exposant sur un salon la même semaine.

Quels conseils voudrais-tu donner aux nouveaux designers qui se lancent?

Qu’être designer textile indépendant, ce n’est pas seulement faire des motifs, mais c’est aussi un gros travail commercial, de la compta.. et d’autres aspects moins artistiques mais nécessaires.

Avoir déjà travaillé en intégré est un bonus non négligeable parce que c’est important de savoir comment ça se passe de l’autre côté de la barrière, pour mieux satisfaire un client !